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Recherche de repreneur

Cette réponse à la désindustrialisation consiste à chercher – et à trouver – un repreneur  et présuppose que la problématique soit évaluée très en amont, soit dès la connaissance du devenir probable du site, six mois, voire un an avant toute annonce et mise en œuvre du projet de fermeture. Le plus souvent, la démarche est confidentielle.

Cette période de recherche « amont » permet la continuité de l’activité en même temps qu’elle préserve, pour le futur repreneur : une main d’œuvre qualifiée immédiatement opérationnelle ; l’outil de travail, et l’activité de sous-traitance.

Elle permet aussi la mise en place progressive d’une nouvelle activité, propre au repreneur, dans des conditions financières optimales.

Elle permet également aux salariés qui seront repris dans le cadre du nouveau projet de ne pas être licenciés, le maintien de leur contrat de travail, la conservation de leur ancienneté ainsi que la préservation de leur cadre de vie.

Ce schéma – idéal – trouvera bien sûr l’approbation des salariés, des pouvoirs publics… et des dirigeants de groupe : il permet d’éviter de longs et coûteux plans sociaux (en particulier dans certains pays à fortes contraintes sociales comme la France, l’Italie, l’Allemagne ou encore l’Espagne) ; ainsi que des grèves pénalisantes et dont la médiatisation ne manquera pas d’affecter l’image de l’entreprise «  au plus mauvais moment ».

 

Les conditions de succès de la reprise

Quels sont les facteurs objectifs et les conditions, confirmées par l’expérience, d’une reprise réussie ?

  • une grande confiance des décideurs vis-à-vis de leurs conseils et de leurs recommandations. Le plus souvent, c’est le corporate des grands groupes qu’il s’agit de convaincre. Ensemble, avec les équipes locales, ils ont évalué et chiffré le coût des différents scenarios ainsi que les délais de leur mise en œuvre ;

  • une volonté affirmée de trouver une solution fiable et pérenne. C’est ainsi que l’étude de chaque projet de reprise soumises à leur clients s’inscrit, dès sa conception, dans le cadre du projet industriel (ou du centre de R&D selon les cas) du repreneur et tient compte de sa qualité.

  • un juste équilibre trouvé entre les attentes des salariés et les objectifs de leurs clients ; et quand seules les solutions de reprise partielles s’imposent nous les préconisons pour ne pas inciter le repreneur à un projet trop ambitieux qui mettrait à mal la pérennité d’une telle opération faute d’équilibre économique ou de projets industriels en inadéquation avec la taille des unités à reprendre.

     

In Altum Consulting recommande :

  • De préparer les désengagements très en amont… avant qu’il ne soit trop tard…

  • Sans oublier bien sûr, de mettre en place une équipe projet dans laquelle le corporate serait intégré…

  • De proposer un « Business Case » attractif

  • De tester au préalable l’intérêt des sites auprès d’un panel de repreneurs – en toute confidentialité – pour savoir précisément à quelles conditions de coûts et de délais, une cession plutôt qu’une fermeture pourrait intervenir

  • De rester à l’écoute des projets ambitieux et de rester pragmatique vis à vis des solutions proposées

  • D’informer régulièrement toutes les parties prenantes du corporate de l’avancée du projet

  • De rester attentif à la pérennité industrielle, financière et sociale des projets présentés

  • Enfin de mettre en place une communication adaptée à la solution mise en place